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Un projet d’éolien novateur à l’avant-garde mondiale à Jeumont Electric

En s’associant avec huit autres entreprises européennes à la conception d’un prototype de génératrice supraconductrice pour l’éolien, Jeumont Electric fait un pari sur l’avenir. Une première mondiale qui, si elle connaît le succès escompté, permettra à ce fleuron de l’industrie de conquérir le marché international.
Le pari est osé. Comme l’était, il y a trente ans, celui sur les aimants permanents destinés aux moteurs de sous-marins, qui a fait le succès de l’entreprise. Osé et novateur. Un peu les leitmotivs du site jeumontois ces trente dernières années. « Il n’y a que ceux qui n’essaient pas qui ne réussissent pas », sourit Nathalie Renard, directrice marketing et chef du projet Ecoswing.
Une génératrice supraconductrice
Il y a deux ans, Jeumont Electric a été retenue avec huit autres entreprises de cinq pays européens par le Danois Envision (nº 7 mondial, nº 3 en Chine de l’éolien) pour réaliser un prototype hors-norme : une génératrice supraconductrice destinée à l’éolien offshore. Une première mondiale au sein de laquelle Jeumont Electric représente fièrement les intérêts français.
Financé à 70 % par l’Europe, le projet Ecoswing (13 M€) a pour ambition de créer une génératrice moins volumineuse et environ 40 % moins lourde que les génératrices classiques. Surtout, le procédé utilisé (la supraconductivité) est unique. Jusqu’à présent, les éoliennes fonctionnent grâce aux alternateurs à aimants permanents, difficiles à installer et à entretenir en pleine mer. Ce procédé permettrait de réduire les coûts et de produire jusqu’à 10 mégawatts (contre 6 à 7 actuellement)….
Pour lire la suite de l’article paru dans la Voix du Nord du 15/10/2017 cliquez sur le lien ci-dessous: